Les rendements d’un PER sont disparates et varient d’un contrat à l’autre. Étant un produit d’épargne pour les vieux jours, la capitalisation se fait sur une durée très longue tandis que celui-ci est bloqué jusqu’au départ à la retraite. Il est donc recommandé de simuler ce rendement avant de souscrire et ce, par rapport au mode de gestion profilée choisie. Nos explications dans cet article.
Rappel sur le mandat d’arbitrage du PER
La majorité des PER proposent le mode de gestion dite profilée qui se décline en 3 options en fonction du niveau de risque :
- le profil prudent : il est majoritairement composé de fonds en euros
- le profil équilibré : les fonds en euros et les unités de compte (UC) sont répartis à hauteur de 50/50
- le profil dynamique : il s’agit d’un profil à risque élevé en raison d’une composition dominante en UC plutôt qu’en fonds en euros
Le rendement est donc plus intéressant en ce qui concerne le profil dynamique. Toutefois, le choix de la composition des UC nécessite une attention particulière, et il vaut donc mieux privilégier les PER qui en proposent une large sélection, en tenant également compte de la qualité de l’ensemble de ces supports.
Rappel sur le rendement moyen des PER
Les contrats monosupports, c’est-à-dire reposant sur des fonds en euros sont faiblement rentables, avec un rendement compris entre 0.25% à 1.70% en moyenne pour la grande majorité d’entre eux. Certains contrats proposent toutefois un rendement de plus de 2%.
Quant au rendement des contrats multisupports, c’est-à-dire intégrant des UC, le rendement varie en fonction de la composition de ces derniers dont le but est de diversifier le portefeuille. Leur valeur fluctue sur les marchés financiers.
Rappelons que ces unités de comptes sont de plusieurs types : les UC mobilières (actions, obligations, SICAV, OPC), les UC immobilières (SCPI, OPCI, SCI), ainsi que les UC monétaires.
Pourquoi et comment simuler ?
L’intérêt de simuler est donc de pouvoir faire le bon choix en ce qui s’agit de ces UC, en particulier pour ceux qui choisissent le mandat d’arbitrage à risque élevé.
Pour simuler, il suffit de se rendre sur l’un des simulateurs en ligne proposés par les sites spécialisés. Le calcul est réalisé par cet outil régulièrement mis à jour en fonction des dernières lois de finance. Il est question de remplir un formulaire électronique et qui tient compte de plusieurs informations. Par exemple, l’âge de l’épargnant et celui auquel il souhaite quitter la vie active, c’est-à-dire le moment du rachat du contrat. Idem pour l’âge du premier versement. Les autres informations requises sont le montant des versements réalisés si le PER a déjà été ouvert, ainsi que le montant des futurs versements.
Le simulateur tient aussi compte du montant de l’épargne déjà capitalisée pour ceux ayant déjà souscrit au PER, de même que la part investie dans les fonds en euros et celle dans les unités de compte (part en pourcentage).
Par ailleurs, les simulateurs permettent de déterminer le montant du capital final à terme ou encore de celui de la rente viagère. Rappelons que le PER permet à la fois ces deux options et dont la proportion est librement choisie par l’épargnant lui-même. Il s’agit en effet de l’une des nouveautés apportées par ce contrat.
Quelles autres simulations possibles ?
Ceux qui décident de sortir en capital au départ à la retraite sont aussi appelés à réaliser une simulation, cette fois par rapport à l’impôt afférent au montant débloqué. Celui-ci se réfère en effet au barème de l’IR par tranche de revenu. Astuce pour échapper à une imposition élevée : opérer une sortie partielle et en plusieurs fois.