Si vous êtes un investisseur peu averti, ne mobilisez pas de somme conséquente et demandez avant tout conseil à votre CGP – de préférence indépendant pour des recommandations pertinentes. Il examinera votre situation financière afin de vous proposer le montant faisant l’objet du futur emprunt. Il étudiera également votre profil de risque et décidera si celui-ci est adapté à ce type de stratégie. De plus, les SCPI elles-mêmes génèrent des risques de perte en capital, ce qui affectera votre calendrier de remboursement en cas de non-distribution des dividendes.
Ne tablez pas toujours sur de hauts rendements lorsque vous faites vos premières armes dans ce domaine. Choisissez une SCPI rentable qui génère des rendements satisfaisants et dont la stratégie de la société de gestion elle-même n’est pas basée sur une trop grande prise de risque. La première étape consiste donc à user d’un effet de levier modéré afin d’en mesurer l’impact sur votre portefeuille de placement, de rectifier le tir et d’agir par la suite. Vous réaliserez de nouveaux investissements en tenant compte de la diversification des actifs dans votre panier de SCPI.
Pour cela, tenez-vous informé de l’évolution des rendements de vos placements, bien que ceux-ci ne soient pas aussi volatils que ceux des produits boursiers. Le taux de distribution des SCPI est même reconnu pour leur stabilité en période de ralentissement économique, comme elles nous l’ont prouvé tout au long de l’année 2020. Le suivi de ce rendement peut s’effectuer tous les trimestres, voire tous les semestres.
En bref, demandez toujours à vous faire accompagner par un conseiller financier tout au long de la période de constitution de votre portefeuille de SCPI par le biais de l’effet de levier. Ainsi, une simulation doit être préalablement réalisée, en considérant tous les paramètres cités plus haut.
Voici quelques pièges à éviter lorsque vous investissez à crédit, comme dans le cas où vous allez vous servir de l’effet de levier :